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vers Jersey.
Nous devrons attendre plus de deux
heures dans l’avant-port avant de
nous amarrer aux pontons de la
marina intérieure.
Les prévisions pour les prochains
jours ne sont pas excellentes, les
équipages du Scorpion, du Ribcraft
et de l’Asis décident de retourner le Ville de Chateaubriand, détruite en
lendemain vers Southampton, pro-
fitant d’une fenêtre météo.
Mercredi 28 juin, à 4 bateaux, nous
quittons Jersey pour Saint-Quay-
Portrieux.
Nous avons une mauvaise mer, plus
de 5 beauforts. Heureusement les
navigations prévues sont assez
courtes, nous sommes loin des 240
nautiques parcourus au nord de
l’Ecosse en une journée.
L’accueil en nord Bretagne est cha-
leureux, la côte magnifique et la
gastronomie très attractive.
Le lendemain, nous profitons d’une
journée ensoleillée et calme, nous
cabotons le long de la côte, direc-
tion Saint Malo.
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Nous annonçons notre arrivée à la
capitainerie, malheureusement,
personne ne répond et peu de
temps après l’amarrage, nous de-
vons déplacer les bateaux.
Nous profitons de notre arrivée à la
mi-journée pour visiter la vielle ville Une vague violente arrache la ra-
de Saint Malo.
août 1944 puis restaurée à l’iden-
tique, la ville séduit par son dédalle
de ruelles et nous invite à la décou-
verte de petites places pittoresques
bordées de boutiques et de restau-
rants de fruits de mer.
Vendredi midi, nous quittons Saint
Malo direction le Mont Saint Michel
et Granville. La sortie du chenal est
particulièrement tourmentée, de
fortes déferlantes s’écrasent sur les
rochers qui nous entourent.
J’envisage même de contacter le
groupe et de faire demi-tour. Heu-
reusement, nous changeons de cap
et les vagues sont un peu moins
violentes. Nous filons maintenant
vers l’est. Mer dans le dos, nous
sommes poussés vers le Mont Saint
Michel. Les yeux rivés sur le son-
deur, nous approchons sous un
épais manteau nuageux. Pas de
chance, il se remet à pleuvoir et la
mer forcit à nouveau.
lingue du bateau de Trevor. Nous
décidons de remonter sur Granville,
à 12 miles au nord de notre posi-
tion.
Sous la pluie, nous amarrons les 4
bateaux non loin de la Granvillaise,
une réplique de bisquine construite
en 1990, un lougre de pêche à trois-
mâts, à coque bois et voiles au tiers.
La marina est superbe, hélas pour
lui, notre ami allemand nous avertit
qu’il doit s’arrêter ici.
Le socle, support de son siège sus-
pendu, est cassé à plusieurs en-
droits. Il ira chercher ses voiture et
remorque à Cherbourg, son point
de départ.
Si les casses sur les bateaux appa-
raissent, j’en déduis que la cadence
est trop élevée…